top of page
  • Photo du rédacteurletheatreaucorps

Les pointillés de l'automne

Dans ce bizarre automne semi-confiné, l'activité de la compagnie s'est poursuivie : nos collaborations avec le collège Gérard Philipe et le lycée Jean Macé, à Niort, ont pu avoir lieu, malgré des conditions spéciales (masques, impossibilité de répéter dans les salles du Moulin du Roc, groupes dédoublés...).


Le nom du non, à mi-parcours


Lundi 30 novembre, nous sommes arrivé·es à la moitié de notre travail avec la classe de première option histoire de l'art de Nicolas Marjault. 7 premières séances nous ont permis de mettre en place les recherches scéniques à partir desquelles nous allons construire une forme spectaculaire en mars.

Un travail de collectage d'histoires de "non" a été lancé par les lycéen·nes, amené·es à se constituer une palette de récits dont ils et elles peaufinent la narration à l'oral, à la manière de conteur·ses.

Différentes explorations dansées ont permis d'expérimenter autant de manières d'entrer en mouvement. Gestes de refus, corps en résistance, ou au contraire corps confiants, qui s'abandonnent au mouvement du groupe, ou à leur propre imaginaire : toutes ces matières ont vocation à être approfondies dans les prochains mois.

Entre écriture préalable, improvisation et écriture de plateau, la suite s'annonce studieuse et riche. C'est en tout cas déjà une très belle rencontre que ces vingt-trois lycéen·nes, qui se sont bel et bien emparé de nos préoccupations autour du consentement.


À la récré comme au collège


À Gérard Philipe, notre travail approche de sa conclusion : la représentation publique prévue mi-décembre a été remplacée par un tournage en vue d'une petite vidéo qui reprendra les recherches entreprises avec les collégien·nes, et que vous pourrez bientôt découvrir sur ce site.

Du fait de la pandémie, on est passé de 2 à 4 groupes, pour éviter les brassages entre les niveaux : des conditions idéales de travail à moins de dix, mais qui font que le nombre de séances a été considérablement réduit pour chacun·e.

Le travail avec les collégien·nes, centré autour des souvenirs de récréation, a donné lieu à des échanges et des inventions d'histoires plus ou moins loufoques, réjouissants ou inquiétants. Avec les enseignantes, nous avons pu les voir entrer avec de plus en plus de facilités dans le mouvement dansé, malgré les timidités.

Jeco Largo, qui avait fait la captation de notre spectacle Happy Mâle en 2018, nous rejoindra pour mettre tout ça en images !

12 vues0 commentaire
bottom of page