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Tactiles, prise de contact

Dernière mise à jour : 14 oct. 2021

Interdit par les gestes barrières, le toucher est pourtant une composante fondamentale de notre rapport aux autres. Notre éducation corporelle et nos habitudes tactiles appartiennent à notre intimité. Un contact par inadvertance peut faire l’effet d’une intrusion, et tout contact forcé est une forme d’agression, qui nous ramène à la vulnérabilité de notre enveloppe de peau. À l’inverse, quand il est choisi, quand il est recherché, quand il est expérimenté, notre sens du toucher peut devenir un profond vecteur de bien-être et de lien aux autres et à l’espace qui nous entoure. Si la sensibilité de notre peau nous situe et nous relie, elle imprègne également nos états mentaux, émotifs, et nos imaginaires.

À partir de ces pistes de départ, une réflexion s'est amorcée depuis le début de l'année 2021 au sein du Théâtre au Corps autour de la possibilité pour la compagnie d'organiser un temps de rencontre artistique et conviviale autour du sens du toucher, pour mieux en expérimenter différentes approches artistiques, et en parler. Cet automne, une première étape de concrétisation de cette réflexion s'ouvre, grâce à Céline Bergeron, au Centre de Beaulieu.


Alors qu'en novembre 2021, nous serons en résidence une semaine au Centre de Beaulieu, en partenariat avec le Méta, CDN Poitiers Nouvelle Aquitaine, pour Épervier(s), elle a en effet proposé à Eliakim Sénégas-Lajus de diriger un travail de recherche et de transmission avec des groupes scolaires issues de l'école Alphonse Bouloux et du collège Jean Moulin, à Poitiers.

Grâce au soutien de la Ville de Poitiers, du Méta et de Beaulieu, ce projet de médiation, qui commence en octobre, nous permet d'entamer un cycle de réflexions et de création transversal aux différentes actions menées par la compagnie, en croisant explorations sensibles dans le mouvement, récits d'invention et ateliers de parole.



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