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Ateliers du Théâtre au Corps : maintenant l'été !

Photo du rédacteur: letheatreaucorpsletheatreaucorps

Dernière mise à jour : 25 juin 2024

Ce lundi 17 juin, nous avons pu clôturer le cycle d'ateliers ouvert début octobre au TAP en étant les premier·es à travailler dans le flambant neuf studio de répétitions du MétaCDN, qui vient d'investir son nouveau bâtiment sur le campus de Poitiers ! Au-delà de l'émotion propre au côté inaugural du moment, qui plus est dans ce lieu dont la compagnie suit la construction depuis le début dans le cadre de son accompagnement par le CDN, et dont l'aboutissement et les promesses sont très enthousiasmantes, il était particulièrement agréable de se retrouver dans cette soirée enfin estivale pour prolonger les questionnements sur les liens entre paroles et mouvements, qui nous animent depuis le début de saison.


© Mathilde Gaillard


Pour cette dernière séance de travail, nous nous sommes intéressé·es à des manières d'aborder par le mouvement un texte écrit pour le théâtre. Nous avons ainsi travaillé sur un extrait de J'attends la foudre, de Samaële Steiner, que la compagnie devrait mettre en lecture lors du temps fort des écritures du MétaCDN à la rentrée de septembre (pensez à réserver votre dernier weekend de septembre pour nous y rendre visite, aux Usines de Ligugé !)

En entremêlant des explorations dansées nées d'imaginaires développés par chacune des participantes autour de l'extrait de texte, et la lecture collective de celui-ci, nous avons développé une forme d'approche sensible commune. En effet, le texte a d'abord été la base d'improvisations dans le mouvement, qui ont permis de trouver des corporalités inspirées de ce à quoi renvoyaient certains passages choisis du texte pour chacune. En retour, passer par le mouvement a nourri notre écoute du texte, en éclairant sa progression à la lumière de la sensibilité de chacune. Ce travail n'avait rien à voir avec celui de donner à entendre le texte pour un public extérieur, et avec la prépration d'une lecture publique. Il s'agissait bien plutôt de trouver, individuellement et collectivement, des résonnances sensitives, des manières de rendre intelligibles pour soi certains éléments du texte. Cela dessinait un rapport à la dramaturgie très agréable, sur un registre non verbal, complémentaire d'une approche discursive, et qui appelle à continuer d'être développé, au-delà du cadre de cet atelier.


Arriver à la fin de ce cycle d'ateliers invite en tout cas à en dire un mot de conclusion. Si la fréquentation a été oscillante, comme y appelait le format de non continuité d'une séance à l'autre, il a permis à chaque fois de re-poser d'une manière différente plusieurs interrogations qui traversent la compagnie dans ses créations, avec les personnes présentes. Sur les dissociations qu'amène le fait de parler et danser en même temps, sur le rapport au phrasé du mouvement et à son indépendance de celui de la parole, sur les manières de transposer un fil de pensée dans l'écriture des mots comme des gestes... Nous avons revisité des problématiques clés de notre travail, qui ont bénéficié des questions qu'elles réveillaient chez les participantes qui les découvraient, grâce à des improvisations et à des échanges très enrichissants.

Ces moments ont enfin surtout été des soirées de rencontres très chaleureuses et symathiques, et nous souhaitons remercier toutes les personnes, sur l'année, qui ont contribué à faire vivre ces temps un peu à part : merci et à très bientôt !!

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