Dans le cadre de notre partenariat avec le TAP, scène nationale de Poitiers, Eliakim Sénégas-Lajus a été invité à travailler avec les optionnaires théâtre de première du lycée du Bois d'amour, en écriture, puis en mise en lecture des textes écrits. Tout le projet s'est mené en lien avec Investir, pour mieux questionner notre rapport aux services publics.
Tout d'abord, pour la phase écriture, le travail s'est divisé en trois temps :
- une première session fin novembre a permis d'annoncer le contenu de ce que nous allions faire ensemble, et de faire de première tentatives d'approches de la question, à partir de dessins, de textes écrits à partir de dessins, et de documents sur ce en quoi consistaient les privatisations.
- entre décembre et janvier, les élèves ont mené des collectages de paroles auprès de proches, pour mieux appréhender les questions liées au fonctionnement et à l'évolution des services publics, et vivre avec celles-ci.
- enfin, deux sessions rapprochées fin janvier ont permis de produire toute une série de textes, d'abord écrits à partir de contraintes oulipiennes, puis sous forme de carte blanche donnée aux élèves, toutes ces tentatives étant nourries par les paroles collectés plus tôt.
À l'issue de ces sessions, Eliakim Sénégas-Lajus a composé une conduite à partir des textes envoyés par les élèves, pour mieux faire apparaitre et résonner entre elles les différentes sensibilités et les différentes options qu'ils et elles avaient adoptées.
Les 27 et 28 février, deux journées de répétition ont mené à une représentation de l'ensemble, après un travail de mise en lecture. Ces deux jours bien intenses ont permis aux élèves de se réapproprier par le jeu les textes écrits par d'autres ou par eux-mêmes, et de saisir une manière de les partager, dans une atmosphère particulièrement précieuse, pleine d'écoute et de soif de travail.
Les deux présentations publiques de notre restitution finale ont permis de clôturer en beauté cette action avec les premières. Nous souhaitons remercier vivement Agnès Rondeau, leur enseignante, pour le suivi qu'elle a assuré tout au long du projet, ainsi qu'Emmanuelle Fillonneau, du TAP, pour avoir provoqué cette rencontre.
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