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Civray si chouette

Dans une dernière semaine sur place bousculée par les annulations précédentes, et agitée par le retour en présentiel des collégien·nes, nous avons pu dire "à bientôt" aux trois classes de quatrième du Collège Camille Claudel à Civray, avec qui nous avons entamé cette année un travail artistique autour de notre création en cours, Épervier(s), qui sera amené à se poursuivre en 2021-2022, dans le cadre du dispositif Culture-Collège-Compagnie du Département de la Vienne.

Pour mieux clôturer l'année, des temps de rencontre entre les différents groupes d'une quinzaine d'élèves que nous avions rencontrés a été organisée en fin de semaine. En partageant, pour certain·es, leurs processus de création avec d'autres élèves, et pour l'autres, l'aboutissement auquel ils et elles avaient abouti au bout de deux semaines d'atelier, les collégien·nes ont pu se rendre compte des différentes direction dans lesquelles le travail avait été engagé.


Les 4e A ont ainsi travaillé, avec Suzanne Dubois, Pauline Letourneur, Eliakim Sénégas-Lajus et Thaïs Weishaupt, à l'élaboration d'histoires de rencontres amoureuses qui se passent à l'école, en tentant de repérer les clichés à partir desquelles nous les imaginions, pour mieux les faire apparaitre dans les corps.

Les 4e B ont travaillé avec Eliakim Sénégas-Lajus et Thaïs Weishaupt autour des personnages du Petit chaperon rouge, pour mieux imaginer des danses les évoquant, et des histoires les mettant en jeu et redistribuant les rôles traditionnellement assignés à chacun·e dans les versions classiques du conte.

Les 4e C, enfin, ont improvisé, avec Suzanne Dubois et Pauline Letourneur, autour de l'intrigue même d'Épervier(s), en proposant leurs propres versions de certaines scènes de la pièce, et en tentant de creuser les différentes direction dans lesquelles la fiction pouvait aller – un groupe a même trouvé la fin de la pièce telle qu'elle a été écrite, chapeau !


Se retrouver sur cette dernière semaine a vraiment permis de creuser ou de lancer des choses pour les élèves, et surtout de faire de ce temps commun final un moment d'écoute assez incroyable, dans lequel nous avons été très heureux·ses de voir les élèves si curieux·ses de découvrir ce que les autres avaient fait.

Continuer à travailler avec ces groupes est donc très réjouissant, et c'est le grand avantage de ce dispositif du département de la Vienne que de permettre cette continuité sur deux années, pour mieux approfondir ces recherches, et viser une restitution tout public de celles-ci, en attendant que les élèves puissent assister à la création professionnelle d'Épervier(s), en mai 2022.


Merci beaucoup à Marielle Bonnin pour le rôle de courroie de coordination qu'elle a joué pour la réalisation de ces actions

Merci à Christine Heintz, la cheffe d'établissement, qui a fait en sorte de nous offrir des conditions d'accueil optimales pour mener à bien notre travail,

Merci également aux enseignant·es, nombreux et nombreuses à accompagner nos rencontres avec les élèves, et à nous nourrir de leurs réflexions au fur et à mesure, à partir de leur connaissance des adolescent·es.


Merci enfin à Reine Dubuis et à Bruno Gachard pour leur suivi au niveau du département et du rectorat, qui nous a permis de proposer ces temps autour d'Épervier(s).

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